Vivre à Londres
En quittant la France Maël a commencé par s’installer en Irlande mais il a aujourd’hui posé ses valises à Londres. Dans cet interview il nous fait part de son expérience.
Bonjour, peux-tu te présenter ?
Je m’appelle Maël, j’ai 29 ans et vis à Londres depuis 2017. Je travaille pour une start-up en Finance (on est chargé de prêter de l’argent à des PME – Petites et Moyennes Entreprises).
Pourquoi avoir choisi Londres ?
Je viens du Tarn et j’ai toujours voulu vivre à l’étranger et dans une grande ville. Londres est la plus grosse d’Europe et c’est la ville qui accueille le plus d’européens. L’offre culturelle est gigantesque (musique, théâtre, comédies musicales, sport, carnaval de Notting Hill, etc...) et la ville regorge d’endroits magnifiques – bonus, il y a un pub dans chaque rue !
Qu’est ce qui t’a poussé à vivre cette nouvelle expérience ?
Après avoir eu une première expérience en Irlande et maitrisant l’anglais, je me sentais prêt pour changer radicalement de cadre. Ma copine vivait là-bas depuis quelques mois donc ça a énormément aidé.
As-tu eu du mal à t’adapter ? Si oui, à quoi ?
J’ai bien sûr eu du mal à m'adapter, notamment au changement de rythme entre L’Irlande rurale et la central line tous les matins (c'est la ligne de métro la plus vieille et la plus utilisée de Londres). Je n’ai jamais été autant fatigué que durant mon premier mois là-bas. Le coût de la vie aussi est un peu dur à encaisser au début.
Qu’est ce qui t’a le plus plu dans ta nouvelle vie ?
Rencontrer énormément de gens, élargir mes horizons et surtout pouvoir aller à des concerts. Les Londoniens savent faire la fête et j’ai eu l’occasion d’assister à des évènements géniaux dans des lieux incroyables.
Au contraire qu’est ce qui ne t’a pas plu du tout ?
Le rapport des anglais à la nourriture. Alors oui je suis absolument fan de Marmite, mais la gastronomie anglaise et le choix de fruits et légumes n’est pas le même que dans le sud de la France. La pollution est aussi un point noir non négligeable de Londres.
Si tu devais comparer, tu préfères Londres ou la France ? Pourquoi ?
Je dirais plutôt que l’optimisme des anglais fait énormément de bien à la santé mentale quand on compare notre propension à être désagréable et jamais content.
As-tu réussi à trouver du travail là-bas ?
Oui assez facilement. Je travaille en conformité bancaire et l’industrie financière est très dynamique. Après, depuis le Brexit les critères d’entrées vont changer au détriment de ceux qui veulent chercher des petits boulots.
Comment s’est passé ton intégration ?
Et bien cela s'est très bien passé. J’ai fait l’effort d’essayer de m’intégrer et de m’intéresser au gens donc il ne peut pas y avoir de problèmes dans ces cas-là.
Penses-tu revenir en France un jour ?
Sûrement, tous mes amis proches et ma famille sont en France donc l’éloignement pèse parfois mais je ne me suis pas totalement posé la question encore.
Aurais-tu des conseils à donner aux personnes qui souhaitent réaliser la même expérience que toi ? Et si on veut s’y rendre pour un séjour ?
Ne pas rester qu’entre expatriés français et faire l’effort d’avoir des connaissances/amis anglais, gallois... Ce sont des gens très marrants et c’est important de rencontrer des gens avec des vues différentes de ce que l’on a l'habitude de connaître.
Pour un séjour - Kew Garden, se balader vers Saint Paul le week-end quand la city est vide, aller aux musées qui sont gratuits (surtout le Tate Britain, une merveille), aller au marché aux fleurs de Colombia road. Éviter Camden (c’est juste un marché pour touristes, il n’y a plus rien de punk) et plutôt aller à Brick Lane pour un marché. Il faut venir dès le printemps pour pouvoir profiter des parcs (Primrose Hill pour une belle vue sur la ville). Et surtout, essayer d'assister à un concert !
Un dernier mot ?
La météo n’est pas aussi mauvaise que ce que l'on le pense !
Merci à Maël pour son témoignage, n'hésitez pas à poser toutes vos questions sur Londres en commentaire.
I haven't been everywhere but it's on my list